En un match, il a inscrit deux fois plus d'essais qu'en une saison. Auteur d'une seule réalisation l'an dernier, Tamaz Mchedlize est allé deux fois à dame samedi soir au Hameau. Heureusement pour Pau qu'il était blessé! Mercredi, l'ailier Géorgien du SUA était convaincu de ne pas disputer cette rencontre. Il nous confiait souffrir des adducteurs et pensait être arrêté une quinzaine de jours.

L'arbitre n'aurait pas favorisé l'équipe joueuse

Sadie, lui, a joué la cuisse gauche bandée suite à un tampon majuscule du seconde ligne Naikatini jeudi après-midi à l'entraînement. Jusqu'au dernier moment, le centre sud-africain a été incertain. Le staff avait amené Vincent Roux pour le remplacer au pied levé. Enfin ni Mazars ni Lamoulie n'étaient sur la feuille. Annoncés à l'infirmerie par le club sans que la nature de leur blessure ne soit dévoilée, ils avaient laissé respectivement leur place à Narumasa et Sicart. Enfin, Pierre Fouyssac n'était pas du voyage.

C'est donc avec une ligne de trois-quarts remaniée et, sur le papier, pas à 100 % de sa forme que le Sporting a vaincu le signe indien. Depuis l'ouverture du Top 14, Agen avait du mal à concrétiser ses temps forts. Face à des Palois qui ont manqué deux fois plus de placages qu'eux, les Agenais ont inscrit quatre essais dont deux sur des inspirations de Bales et Francis. «Notre salut passe par le jeu», ne cesse de répéter Mathieu Blin. Si la prestation à Pau valide cette philosophie, elle laisse, au-delà de l'amertume de la courte défaite, un sentiment d'injustice aux joueurs. Dans l'intimité des vestiaires, ils avaient l'impression que l'arbitre n'avait pas avantagé l'équipe joueuse en ne sanctionnant pas des gestes d'antijeu dans le jeu au sol. Est-ce cette peur d'être sanctionné à tort qui les a poussés à préférer prendre la pénalité de la 75e (celle du 33-31) au lieu de la mêlée ?