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Centre de congrès d'Agen : une première saison prometteuse

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Centre de congrès d'Agen : une première saison prometteuse

Actualité locale
Publié le 11/03/2020 - Mis à jour le 11/03/2020

Centre de congrès d'Agen : une première saison prometteuse

200 personnes sont réunies ce soir à Agen pour souffler la première bougie du nouveau Centre de congrès qui a enregistré au cours de sa première saison des résultats encourageants et déjà quelques beaux succès pour les mois à venir comme l?accueil du congrès national des sapeurs-pompiers, deuxième plus gros congrès de France. Le point avec le directeur d?Agen Expo Congrès, Gilles André.
Des résultats encourageants, satisfaisants, qui nous confortent dans notre business plan' : à l'issue de la première année d'exploitation du Centre de congrès d'Agen, Gilles André ne cache pas sa satisfaction. Ce soir, 200 personnes, clients, partenaires, prestataires, ambassadeurs, prospects sont réunis pour fêter cette première année de succès. 
A mi-chemin entre Bordeaux et Toulouse, Agen capitalise aujourd'hui sur sa position privilégiée au c?ur du Sud-Ouest qui attire ses clients mais aussi sur la polyvalence et la mobilité de son nouvel équipement, autour d'un amphi de 500 places qui peut monter jusqu'à 2.000 places en plénière, avec un système de tribune télescopique, une scène qui recule, soit un écrin exactement adapté à ses clients. 90 % de ses clients déclarent envisager de revenir.

Lorsque la ville ne comptait que le Parc des expositions, elle enregistrait une moyenne de 52 manifestations par an (entre 2000 et 2013). Avec l'ouverture du Centre de congrès en septembre 2014, 76 manifestations ont été enregistrées en quatre mois. Cette année, le cap des 100 rendez-vous sera dépassé (30 salons, 10 spectacles, 60 congrès). 'Une belle montée en puissance', se réjouit Gilles André. La SAS Agen Expo Congrès (Groupe Dépêche du Midi) qui gère le Parc des expo et le Centre de congrès, disposait d'un budget de 1,5 M? en 2014 ; il sera de 2 M? en 2015, avec 12 salariés.

L'enjeu des équipements hôteliers

Aujourd'hui l'enjeu est de disposer autour de Centre de congrès et du parc des expositions d'une capacité hôtelière à la hauteur.

'Il n'y a pas assez de 3 ou 4 étoiles sur Agen. Pour l'instant on est surtout positionnés sur un développement très fort de manifestations régionales et intra-régionales : beaucoup de gens arrivent le matin et repartent le soir. Mais on doit augmenter la capacité hôtelière. En septembre par exemple, nous accueillons le Congrès national des sapeurs-pompiers qui est le deuxième plus gros congrès de France : c'est bien, ça montre qu'à Agen on sait faire. Mais on accueille 2.000 congressistes pendant 4 jours soit 8.000 nuitées. Les gens vont se loger jusqu'à Marmande', explique Gilles André.

L'une des chances d'Agen est de pouvoir compenser ce manque d'hôtellerie par  un volume conséquent de chambre d'hôtes et gîtes ruraux. 'Beaucoup préfèrent louer une maison avec piscine. Tant qu'on a affaire à une population qui accepte ça comme les apiculteurs l'an dernier, ça va. Mais pour les notaires ou les concessionnaires Mercedes par exemple, il nous faut du 5 étoiles, et là il faut évoluer', insiste Gilles André
D'autant plus que les perspectives sont belles pour le Centre de congrès. En plus du Congrès des sapeurs-pompiers programmé en septembre, Agen s'apprête à accueillir celui de la JCE (Jeune Chambre économique) en janvier 2016 ou le Congrès national des arbitres de rugby en juillet 2016. D'autres grands rendez-vous sont en cours de signature.
Le potentiel de développement économique de la ville, lié à l'organisation de ces congrès, n'est pas non plus à négliger. 'Il y a une vraie plus-value sur les congrès professionnels, on fait partie du réseau France Congrès. Selon ce réseau, un congressiste dépense en moyenne en province 185 ? par jour (300 ? à Paris). Pour les pompiers par exemple, ça représente en donc moyenne 8.000 nuitées par 185 ?. On ajoute les exposants, 250 stands avec 3 ou 4 personnes par stand, voyez les retombées...

source : la tribune