L'heure du bilan a sonné pour le lieutenant-colonel Philippe Moineau du SDIS 47 et les sapeurs-pompiers, très satisfaits du bon déroulement du 122e Congrès national des pompiers.

Quel est votre sentiment sur ce congrès, quelques jours après sa clôture ?

On a le sentiment que ça s'est très bien passé, on a eu beaucoup de retour de collègues, d'exposants, de congressistes, de prestataires qui vont dans le même sens. Ils ont souligné la réactivité, le côté humain et l'aspect de convivialité. Le site du congrès est assez compact et groupé au même titre que la ville d'Agen, d'où ce sentiment.

Il faut souligner également le fait que le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve soit resté presque deux jours. Il a passé beaucoup de temps sur le congrès et nous a rendu visite au centre de Lamontjoie. Ce n'est pas forcément le cas de toutes les éditions. On a le sentiment qu'il a pris son temps et apprécié son passage.

Quelles sont les retombées économiques et les échos post-congrès ?

Sur les éditions précédentes, en termes de retombées économiques directes, elles ont été estimées à 2 millions d'euros. C'est essentiellement le secteur de l'hôtellerie et de la restauration. On a privilégié essentiellement des prestataires locaux. Les hôtels étaient pleins jusqu'à Bordeaux et Toulouse. Les élus départementaux étaient aussi ravis. Entre le conseil départemental, l'agglo et la mairie, il y a une démonstration d'unité avec un stand commun qui symbolise cette unité.

Quels sont les chiffres de ce congrès national ?

35 000 visiteurs sont passés au congrès et au village prévention avec notamment l'atelier de simulation de choc frontal qui a attiré près de 6 000 personnes. Le budget a été de 2,4 millions d'euros, 1 145 bénévoles et 295 exposants ont participé à la fête. Maintenant c'est l'heure du bilan, lundi prochain, on fait le tirage de la grande tombola. La suite, c'est le retour à la réalité et à notre quotidien.